Au coeur du continent asiatique, loin de tous les océans, s'étendent les steppes et les montagnes mongoles. Des immensités désertiques qui furent au XIIIe siècle, le centre d'un des plus grands empires du monde, celui de Gengis Khan. Ses tribus, les premières à avoir domestiqué le cheval, ont pu se répandre du Pacifique à la Méditerranée grâce à leurs exceptionnelles qualités de cavaliers.
De cette époque, les Mongols ont conservé un mode de vie nomade. C'est en chevauchant une de ces fières montures que Nicolas Hulot nous entraîne dans la vallée de l'Orkhon, à 250 km au nord-ouest de la capitale, Oulan-Bator. Le cheval est au centre de la vie et de la culture de ce peuple de pasteurs qui se déplace sans cesse, au rythme des troupeaux. Dès leur plus jeune âge, les enfants montent, font la course et jouent avec leurs coursiers. Au campement, Nicolas, accompagné d'Amara Altansan, une anthropologue mongole francophone qui fait office de traductrice, rencontre Alain Desjacques. Depuis 20 ans, cet ethnomusicologue français s'est mis en quête des musiques traditionnelles mongoles, dont le très surprenant chant diphonique. Une technique millénaire dans laquelle la voix produit deux notes simultanées. Puis, Nicolas et Alain Desjacques quittent le campement de yourtes pour aller à la rencontre des Tsaatans, des nomades éleveurs de rennes isolés dans le nord du pays. Une population résiduelle dont il ne reste plus que 200 représentants. Ces lointains ancêtres des Peaux Rouges vivent dans des tipis et non dans la yourte mongole classique. Découverte d'un monde hors du temps, moment magique et éphémère. Enfin, Nicolas et son complice plongeur Laurent Ballesta se proposent d'explorer un lac d'altitude et ses systèmes aquatiques fermés.
A noter : L'émission se prolonge désormais par un magazine disponible en kiosque à compter du 5 juin. Le premier numéro est consacré à la Mongolie et aux peuples nomades.
Lire également le dernier ouvrage de Nicolas Hulot : «Le Syndrome du Titanic» chez Calmann-Lévy.
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