Un roman, une exposition, un podcast et un essai rendent hommage à la ville qui va faire vibrer le monde avec les Jeux olympiques et paralympiques. Depuis un siècle, Paris abrite des artistes venus de toute la Méditerranée, témoins des tournants et tourments de leur époque. Des trajectoires et des oeuvres parfois méconnues dévoilées aujourd'hui. Ville-refuge des exilés, ville-laboratoire des aventuriers, ville-repoussoir lorsque le désespoir gagne, Paris demeure au fil des siècles un point cardinal pour les auteurs arabes. L'essai \ Paris en lettres arabes \ (éditions Actes Sud Sindbad), de Coline Houssais, révèle la Ville Lumière comme capitale ex situ d'une littérature qui puise ses racines de l'autre côté de la Méditerranée. Coline Houssais est également l'autrice des podcasts \ Paris arabe \. Un jeune Tunisien débarque un jour à Paris, invité par un professeur de la Sorbonne à poursuivre ses études par une thèse. Confiant dans sa gloire à venir, féru de culture classique, il va errer de désillusions en désillusions. Saber Mansouri, qui a longtemps enseigné l'Antiquité grecque à l'université, signe une ode à la réalité dans \ Paris est une dette \ (éditions Elyzad). Plus de deux cents oeuvres, cent trente artistes... Le musée d'Art moderne de Paris propose de redécouvrir la diversité des modernités arabes au XXe siècle. L'exposition \ Présences arabes - Art moderne et décolonisation, Paris 1908-1988 \, qui se tient jusqu'au 25 août 2024, débute avec l'évocation de Khalil Gibran et se termine avec
